La diversification alimentaire 

Si vous avez lu mes articles précédents, vous savez maintenant que toutes les étapes par lesquelles passe mon bébé sont décrites comme stressantes voire effrayantes pour moi.

Cependant, j’avais hâte de commencer la diversification alimentaire et montrer à mon fils qu’il existe en effet une autre source de subsistance que le lait. 

1- La diversification alimentaire, qu’est-ce que c’est au juste ?

C’est tout simplement le moment où l’on commence à introduire des aliments solides dans l’alimentation de bébé. Avant 4 mois, le lait (maternel ou artificiel) suffit parfaitement à combler tous ses besoins nutritionnels. Mais ensuite, c’est toute une nouvelle aventure qui commence !

Cette étape est cruciale non seulement pour faire découvrir de nouvelles saveurs à bébé, mais aussi pour soutenir sa croissance et renforcer son système immunitaire. C’est aussi un moment privilégié pour créer des souvenirs en famille autour des repas.

2- Le timing parfait existe-t-il ?

L’organisation mondiale de santé (OMS) et les médecins français ne sont pas d’accord sur ce point, pour ces derniers il est possible d’introduire les aliments solides dans le régime de votre bébé dès le cinquième mois (4 mois révolus), pour l‘OMS il faudra attendre plutôt six mois.

Il faut savoir que le nourrisson présente “ une fenêtre de tolérance alimentaire ” entre 4 à 6 mois, commencer donc la diversification dans cette période évite le risque des allergies alimentaires.

Il n’est toutefois pas recommandé de retarder l’introduction des aliments les plus allergéniques (céleri, le gluten, le poisson, les fruits rouges, les oranges et l’œuf) chez les bébés ayant un terrain familial atopique, au-delà de 6 mois .

Petit conseil de maman : ne vous mettez pas la pression ! Observez votre bébé, il vous donnera des signes quand il sera prêt. Mon fils, par exemple, a clairement attendu ses 6 mois pour daigner s’intéresser à autre chose que son biberon !

3- Les différentes approches pour la diversification alimentaire : 

3-1 La méthode classique : 

Maintenant que nous avons écarté toute la partie théorique de notre chemin, nous pouvons nous concentrer sur le concret. Pour ma part, j’ai commencé la diversification dès que mon fils a eu six mois.

J’ai opté pour l’approche classique, mais avec ma petite touche personnelle. Les fameux petits pots de carottes en premier ? Mon fils n’était pas du tout d’accord avec ce plan , il a préféré commencer par les petits pois, même si ce n’est pas le plus digeste. Comme quoi, les livres c’est bien, mais notre instinct de parent aussi !

Ma petite organisation perso :

Une cuillère avant le biberon pour commencer

Un aliment à la fois au début

Puis des mélanges plus créatifs

Et enfin l’introduction des protéines (viande, poisson)

Mon secret d’organisation ? Un bon cuiseur-mixeur et des moules en silicone. Je préparais tout un dimanche après-midi (oui, je suis plutôt du genre escargot en cuisine !) pour être tranquille toute la semaine.

Et les jours où la motivation pour cuisiner n’était pas au rendez-vous ? Les petits pots du commerce ! Les normes sont tellement strictes que je ne culpabilisais pas du tout à les utiliser de temps en temps.

3-2 La DME (Diversification Menée par l’Enfant) : pour les parents aventuriers

Cette approche de diversification a pour but de laisser l’enfant découvrir, d’une façon autonome, les aliments solides.

On propose donc au bébé dès le début de la diversification alimentaire des morceaux, en faisant un peu l’impasse sur les purées.

Bien évidemment, les morceaux proposés doivent être assez tendres car l’enfant à cet âge n’a pas encore la capacité de mâcher les aliments. C’est une approche qui est très bénéfique sur le développement global de l’enfant, surtout pour l’éveil et le goût.

Toutefois, quelques prérequis sont nécessaires : Le bébé doit avoir 6 mois et doit pouvoir rester assis tout seul. 

Malgré tout le bien que j’ai pu lire de cette méthode, le risque d’étouffement m’a toujours rebuté. Mais si vous êtes tentés, informez-vous bien et foncez !  

4- Les aliments interdits pour les bébés: 

Il y a certains aliments qui sont interdits pour les enfants de moins de 3 ans, car ils comportent des risques sur la santé de bébé, il s’agit : 

• Du miel avant un an car risque de botulisme.
• Le soja risque de perturber l’équilibre hormonal de bébé.
• Des viandes, poissons et oeufs peu cuits
• Du lait cru et des fromages à base de lait cru.

A retenir :

• La diversification est une étape parmi d’autres, accordez à cette dernière l’importance qu’elle mérite sans trop stresser. 
• L’organisation sera toujours la clé, essayez de préparer les repas de bébé au préalable, ça peut paraître long mais ça vous évitera la charge mentale. 
• Il y aura des moments où vous allez être fatigué ou aurez tout simplement la flemme, n’essayez pas d’être wonder woman ( vous pouvez si vous le souhaitez!), prenez des pots! 
• Informer vous, mais n‘oubliez pas que les informations disponibles sur internet sont données à titre indicatif, observez votre enfant pour vous adapter à ses besoins.

Pour approfondir vos connaissances sur la diversification alimentaire, je vous recommande vivement le site Ameli.fr